L'affaire Grégory : 27 ans après, l'ADN reste muet

Malgré les progrès de la science, les policiers et scientifiques n'ont pas réussi à faire parler les ultimes éléments de preuve dans l'affaire du meurtre du petit de Grégory Villemin, le 16 octobre 1984. Car les traces génétiques ne peuvent pas toujours révéler leurs secrets. Quelles sont les limites de la police scientifique et des recherches ADN ? Eléments de réponses.

La rédaction d'Allo Docteurs
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C'était l'ultime espoir de la famille du petit Gregory. La justice avait ordonné six nouvelles analyses, le 20 octobre 2010, afin "d'aller au bout de ce qui est techniquement possible", grâce à l'évolution de la science. 

En septembre 2011, les trois premières analyses n'avaient rien donné : recherche d'ADN sur deux couples voisins des Villemin, recherche au dos d'un timbre sur une lettre anonyme signée "Corinne" et enfin recherche de traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du meurtre de Grégory.

Il restait une chance de trouver des preuves. Mais les dernières analyses se sont révélées infructueuses. Vingt-sept ans après la mort de leur fils, les parents espéraient beaucoup des expertises d'un cheveu retrouvé sur le pantalon du garcon et des cordelettes ayant servi à entraver l'enfant. Mais aucun ADN n'a été détecté sur ces pièces à conviction et celui du cheveu ne correspond pas aux deux principaux suspects.

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