Un homme transmet le sida à sa petite amie et lui cache de peur d’être quitté

Il se savait séropositif depuis 10 ans et l'a caché a sa petite amie. Elle a été contaminée et a porté plainte contre lui. L’homme a été mis en examen le 4 août 2017 pour « administration de substance nuisible », « harcèlement » et « envois réitérés de messages malveillants » d'après le journal Le Parisien. 

La rédaction d'Allo Docteurs
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Un homme transmet le sida à sa petite amie et lui cache de peur d’être quitté

Selon les informations du Parisien, Richard, 36 ans, séropositif depuis dix ans a contaminé sa petiten amie Ines, une jeune femme de 25 ans, sans l’avoir informée de sa maladie.

Ines a appris qu’elle était atteinte par le VIH après avoir effectué des tests fin 2016 dans un laboratoire d’analyses médicales à Rouen. Lorsqu’elle appelle son petit ami pour le prévenir, l’homme lui avoue qu’il est lui aussi porteur du Sida. Ines a déposé plainte à Paris contre celui qui l'aurait contaminée.

D’après des sources proches de l’enquête, Richard n’aurait pas osé parler de sa séropositivité de peur de perdre Ines dont il était follement amoureux. Il justifie également le harcèlement qu’il lui a ensuite fait subir par cet état amoureux. L’affaire est désormais aux mains des enquêteurs du premier district de police judiciaire parisienne.

Pénalisation de la transmission sexuelle du VIH

Richard était connu des services de police pour des faits de violences, vol dans des voitures, cambriolages, infraction liée aux stupéfiants entre 1987 et 2006. Il a reconnu l’ensemble des faits qui lui sont actuellement reproché, reste maintenant à déterminer s’il y a eu d’autres contaminations volontaires. 

La dernière condamnation connue pour des faits similaires remonte à octobre 2014. La cour d’Assises des Bouches-du-Rhône a condamné à douze ans de prison un homme qui avait transmis le VIH à cinq femmes, avec comme circonstance aggravante la récidive. C'est la peine la plus lourde jamais prononcée dans un cas de transmission volontaire du VIH. Au total cinq affaires de ce type se sont retrouvées devant les tribunaux depuis octobre 2011.