Variole du singe : un premier cas confirmé chez un soignant à Marseille

L’Assistance publique des hôpitaux de Marseille a indiqué ce mardi que la “monkeypox” avait été diagnostiquée chez un soignant. La probabilité d’une contamination à d’autres professionnels est jugée “négligeable” à ce stade.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Hôpital de la Timone, à Marseille
Hôpital de la Timone, à Marseille  —  © AP-HM

La variole du singe continue de se propager en France. Un cas de “monkeypox” a été détecté et confirmé parmi le personnel hospitalier de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM), ce mardi 7 juin.

Le patient, “actuellement isolé”, se porte bien, a précisé l’AP-HM dans un communiqué. “Les personnes ayant été en contact étroit” avec le professionnel contaminé ont été recensées et reçoivent “les informations sur la conduite à tenir” de la part des autorités sanitaires.

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Vaccin proposé aux cas contacts

L’AP-HM souligne par ailleurs que “des consultations auprès de la médecine du travail sont ouvertes” pour le personnel en contact avec le patient contaminé par la variole du singe. Un vaccin contre la variole pourra leur être proposé en cas de risque d’exposition important. 

L'établissement public de santé marseillais précise toutefois que la probabilité d’une contamination à d’autres professionnels est faible. “Aucun patient n’est considéré à risque d’une transmission au virus Monkeypox”, précise l’AP-HM, “étant donné les précautions appliquées par le professionnel”, comme le port du masque et de gants.

Le nombre de contaminations en hausse

Selon les autorités sanitaires, la France compte une cinquantaine de cas de variole du singe, pour la plupart détectés en Île-de-France. Les symptômes des personnes contaminées sont variés : 
- Forte fièvre ;
- Maux de tête ;
- Douleurs musculaires ;
- Mal de dos ;
- Des ganglions lymphatiques enflés ;
- Des frissons et de la fatigue ;
- Des éruptions cutanées peuvent également apparaître sur le visage, et se répandre sur d’autres parties du corps, dont les parties génitales. 

La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a indiqué que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.  

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