Révision de la loi bioéthique : la question des recherches autour de la reproduction

<h2 class="intro">DOSSIER – Dans le cadre de la révision de la loi bioéthique de 2011, les États généraux de la bioéthique mettront en débat diverses questions liées à la recherche sur la reproduction humaine.</h2>

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Des mutations non-prévues avaient été observées lors du premier test, mené par une équipe chinoiseen 2015..
Des mutations non-prévues avaient été observées lors du premier test, mené par une équipe chinoiseen 2015..

Notre dossier : PMA, fin de vie, intelligence artificielle : quelles évolutions à la loi bioéthique de 2011 ?

Jusqu’en 2004, la recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires étaient interdites. Une dérogation avait été introduite dans les cas de recherches "permettant des progrès thérapeutiques majeurs", identifiées au cas par cas. La loi de 2011 avait assoupli cette disposition, autorisant des dérogations en vue de "progrès médicaux majeurs" (et non plus exclusivement "thérapeutiques).

Mais au cours de la décennie, "les recherches dans les domaines de la reproduction, du développement embryonnaire et de la biologie des cellules souches pluripotentes ont donné lieu à un nombre conséquent de découvertes", explique le CCNE. "Une tension éthique incontestable apparaît […] entre le respect dû à l’embryon comme personne potentielle et l’importance de poursuivre des recherches dont les résultats pourraient être traduits au bénéfice des patients (thérapies cellulaires, compréhension de certaines maladies néonatales, nouvelles sources de greffons...)".

Parmi les thèmes que le CCNE propose de mettre en débat en 2018, on peut citer la possibilité, à partir de cellules souches (d’origine embryonnaire ou non), de reproduire in vitro certains aspects du développement du vivant (création de mini-organes fonctionnels, reconstitution de l’organisation 3D des premières étapes d’un embryon à partir de cellules souches...). Par exemple, l’an passé, des chercheurs toulousains ont annoncé être parvenus à cultiver in vitro les trois couches cellulaires qui tapissent la vessie, à partir de cellules souches, pour tester leurs diverses options de traitement.

La question de la mise en culture in vitro d’un embryon humain avant son implantation sera également abordée lors de ces États généraux.

Les autres thématiques en débat

La procréation (PMA et GPA)
▷ Voir notre article dédié

La fin de vie
▷ Voir notre article dédié

La génétique et la génomique
▷ Voir notre article dédié

Le don et la transplantation d’organes
▷ Voir notre article dédié

Les données de santé
▷ Voir notre article dédié

L’intelligence artificielle et la robotisaton
▷ Voir notre article dédié

Neurosciences
▷ Voir notre article dédié

Le rapport santé/environnement.
▷ Voir notre article dédié