Dans la tête d'un gaucher...

Depuis 1976, le 13 août célèbre la Journée internationale des gauchers. Artistes dans l'âme, sportifs hors pairs, les gauchers fascinent. Mais les croyances ne sont pas toujours à leur avantage. Maladroits et inadaptés à ce monde de droitiers, quelles sont les difficultés pour les gauchers ? Quelles conséquences pour les gauchers contrariés ?

La rédaction d'Allo Docteurs
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Dans la tête d'un gaucher...
Crédit photo : ©Fotolia
"Gaucher, et alors ?", les explications de Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes
"Gaucher, et alors ?", les explications de Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes

Chez un gaucher, la main n'est pas la seule concernée : c'est toute la moitié gauche du corps qui est plus habile, du pied à l'oreille et à l'oeil. Pour les personnes qui ne sont pas totalement gauchères ou droitières, on parle de gaucher ou droitier "prédominant" ou "croisé". À l'inverse de ceux qui sont entièrement gaucher ou droitier, dits "homogènes".

Il existe un modèle dominant dans la société : les droitiers homogènes, qui représentent 65% de la population mondiale. L'explication de ce phénomène se trouve, comme souvent, dans le cerveau.

Le cerveau se divise en deux hémisphères cérébraux, un gauche et un droit. La principale différence entre un cerveau de droitier et celui d'un gaucher se situe au niveau du corps calleux, qui forme un pont entre les deux hémisphères. Chez les gauchers, la densité des échanges entre les deux hémisphères est plus importante.

Pour l'instant, on ne sait toujours pas clairement si être gaucher ou droitier est déterminé génétiquement.

Parmi les gauchers les plus célèbres, on reconnaîtra Barack Obama, Jimi Hendrix, Charlie Chaplin ou encore Léonard de Vinci.

Les gauchers à l'école

Dans une école de Brive-la-Gaillarde, on a décidé de faciliter la tâche des gauchers avec un projet pédagogique où écoliers et enseignants sont mis à contribution.

Les gauchers contrariés

Coups de règle sur le bout des doigts avec obligation d'écrire avec la main droite, il y a un temps, les instituteurs n'étaient pas des plus tendres avec les gauchers. Corinne est ce qu'on appelle une gauchère contrariée. Très tôt, on lui a fait comprendre que la bonne main était la droite.