Attention aux accidents ischémiques transitoires, signes annonciateurs d'AVC

Chaque année en France, environ 40.000 personnes sont victimes d’accidents ischémiques transitoires (AIT) parfois précurseurs d'AVC.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Malgré des secours déclenchés en urgence, chaque année, 30 000 Français meurent des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il survient après l’interruption brutale de la circulation sanguine dans le cerveau. Trois fois sur quatre, cet arrêt est provoqué par un caillot sanguin qui bouche une artère. Le cerveau n’est plus irrigué, il perd ses facultés et les séquelles peuvent être irréversibles.

Selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine (NEJM), 13% des AVC ont été précédés d’une alerte transitoire, parfois 5 ans avant l’accident. Un chiffre alarmant qui rappelle qu’il est primordial de repérer ces symptômes désormais bien connus. Pour le Pr Pierre Amarenco, chef du service de neurologie de l’hôpital Bichat (AP-HP) et auteur principal de l’étude, ces AIT peuvent se traduire par la paralysie d’un bras, d’une jambe ou de la face. Autres signes qui doivent alerter : des troubles de la sensibilité, une perte de la vue d’un œil ou encore un trouble du langage. Ces troubles transitoires, qui durent à peine quelques minutes, doivent inciter à consulter immédiatement afin qu’une équipe médicale puisse faire le bon diagnostic et traiter les facteurs qui peuvent déclencher un AVC.

Ces facteurs de risque sont l’hypertension artérielle, le cholestérol, le tabagisme, le diabète ou encore le surpoids. Il est important de surveiller ces facteurs de risques dès l’âge de 40 ans. En France, l’AVC représente la première cause de handicap acquis chez de l’adulte.