DMLA : vers une meilleure connaissance des risques génétiques

Un groupe de recherche international a découvert sept nouvelles régions du génome impliquées dans le développement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

La rédaction d'Allo Docteurs
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DMLA : vers une meilleure connaissance des risques génétiques

On savait, jusque là, que le vieillissement était le premier facteur expliquant le développement de la DMLA, une dégénérescence touchant la macula, cette région de la rétine responsable de la vision centrale. Suivaient des facteurs environnementaux (comme le tabac), mais aussi des facteurs génétiques.

Un groupe de recherche international a identifié 7 nouveaux gènes augmentant le risque de survenue de la DMLA.

Les résultats de l'étude sont publiés dans la revue Nature Genetics. "Ils rassemblent les données de 18 groupes de recherche du monde entier - Chine, Israël, Islande, Etats-Unis, etc", explique Thierry Léveillard, directeur de recherche (Inserm) à l'Institut de la vision à Paris, qui a coordonné le volet européen de cette recherche.

Au total, depuis 2005, 19 régions du génome humain ont été identifiées comme étant associées à la DMLA. Elles impliquent la régulation du système immunitaire, l'entretien de la structure cellulaire, la croissance et la perméabilité des vaisseaux sanguins, etc.

"Mais attention, pris individuellement, chacun de ces gènes n'a pas de réelle valeur pronostique sur le risque de la DMLA", précise Thierry Léveillard. En effet, le risque pour un individu de développer une DMLA est sans doute déterminé non pas par un mais plusieurs gènes.

Cette recherche fondamentale permet d'ouvrir des pistes de recherche : une meilleure compréhension des mécanismes d'apparition de la DMLA pourrait, en effet, ouvrir la voie à de nouveaux traitements.

Source : “Seven New Loci Associated with Age-Related Macular Degeneration”, The AMD Gene Consortium, Nature Genetics, 03 mars 2012

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