Devenez éleveur de blobs pour le CNRS !

10 000 volontaires sont attendus par le CNRS pour mener des expériences sur le blob, cet organisme aux dons multiples, qui fascine tant les chercheurs.

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Image d'illustration de blobs
Image d'illustration de blobs

Vous avez toujours rêvé de prendre soin d'un blob ? Répondez vite à l'appel lancé ce mercredi par le CNRS. Ce projet de science participative permettra d’évaluer la réaction de cette créature hors normes au réchauffement climatique. 

Dépourvu de pattes, de bouche, d'estomac, le blob se déplace et mange. Qu'a t-il donc de si particulier? Malgré son absence de cerveau, il sait résoudre des problèmes complexes et transmettre des informations. Il est apparu sur Terre bien avant les dinosaures et sa capacité à se mettre en dormance le rend quasiment immortel. Depuis des années, le blob n’en finit plus de fasciner les scientifiques.

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Une expérience à réaliser en famille

Pour poursuivre ses études sur ce mystérieux organisme, le Centre national de la recherche scientifique a annoncé vouloir recruter 10 000 volontaires pour prendre soin d’un blob. Les chercheurs amateurs devront être âgés de plus de 8 ans, pour mener cette expérience qui durera entre une semaine et un mois, et "demandera environ une heure de manipulation quotidienne", précise un communiqué. 

Une première opération avait déjà été lancée le 12 octobre. Intitulée “Élève ton blob”, elle vise à comparer le comportement de l’organisme sur Terre et en apesanteur. 4 500 établissements scolaires français participent à cette initiative sur la terre ferme. L'astronaute Thomas Pesquet étudie, lui, quatre blobs à l'intérieur de la Station Spatiale Internationale. 

Un blob comme animal de compagnie

Pour “Derrière le blob, la recherche”, le CNRS veut désormais démocratiser la culture de blob, toujours dans un cadre scientifique. Les apprentis chercheurs se verront confier un blob et une espèce cousine. Ils devront les nourrir, les exposer à la chaleur et documenter leur croissance. Différentes températures et durées d'exposition seront testées pour simuler des vagues de chaleur.

Cette fois-ci, l’objectif est d'observer l'effet du réchauffement climatique sur cette créature ni animal, ni végétal ni champignon, qui évolue habituellement dans les sous-bois des pays tempérés.

Les inscriptions sont ouvertes à toutes les personnes de huit ans ou plus jusqu'au 12 novembre, en répondant à ce formulaire.