Attentat de Nice : le point six jours après

Suite à l’attentat survenu à Nice dans la soirée du 14 juillet 2016, 303 patients ont été pris en charge dans les établissements de santé de Nice et des environs. 121 personnes restent hospitalisées, dont 30 enfants. Quinze personnes sont encore entre la vie et la mort.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Centre Hospitalier Universitaire de Nice © CHU-Lenval
Centre Hospitalier Universitaire de Nice © CHU-Lenval

François Hollande a déclaré que "quinze" personnes blessées dans l'attentat de Nice, se trouvaient "encore entre la vie et la mort" lors d'un déplacement le 20 juillet au Centre national d'entraînement des forces à Saint-Astier (Dordogne), 

Après l'attentat du 14 juillet, 303 patients ont été pris en charge dans les établissements de santé de Nice (Centre hospitalier universitaire de Nice, hôpital Lenval, clinique du Parc Impérial, clinique Saint-Georges) et des villes à proximité (Antibes, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Grasse, Saint-Laurent-du-Var).

Parmi ces 303 patients, 121 personnes restent hospitalisées, dont 30 enfants à l'hôpital Lenval. 26 personnes dont 5 enfants sont encore en réanimation. 

Immédiatement après l'attaque, les autorités sanitaires ont déployé des moyens importants pour prendre en charge les victimes et leurs proches. Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nice a activé son Plan blanc, un dispositif de mise en alerte des hôpitaux impliquant notamment la coordination des services d'urgence, une réorganisation des capacités, le rappel de personnels, pour faire face à l'afflux de blessés. Ce dispositif a été levé le 16 juillet.

Une prise en charge médico-psychologique, incluant un dispositif spécifique à destination des enfants, a été mise en place sur trois sites à Nice afin d'accompagner les familles et les patients impliqués. Il a permis de prendre en charge plus de 300 personnes. Au sein du dispositif de prise en charge médico-psychologique, 40 professionnels de santé (médecins psychiatres, psychologues et infirmiers) restent mobilisés.

L'établissement français du sang, (EFS) n'a pas eu besoin de faire appel au don du sang. "L'état des réserves est satisfaisant pour subvenir au besoin des blessés", précise Elise Saada, chargée de la presse à l'EFS. Elle ajoute que "le 15 juillet sur la France entière, il y a eu + 30% de donneurs par rapport à l'année dernière". "La mobilisation sur la durée des donneurs de sang est néanmoins essentielle", rappelle-t-elle.