Autisme : la psychanalyse remise en cause par la Haute Autorité de santé ?

Dans un rapport à paraître le 6 mars 2012, la Haute Autorité de santé remettrait en cause les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle dans la prise en charge de l'autisme. L'information a été dévoilée lundi 13 février 2012, dans le quotidien Libération. Le Pr. Bernard Golse, pédopsychiatre, réagit.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

- Entretien avec le Pr. Bernard Golse, pédopsychiatre, invité du "Magazine de la santé", le 14 février 2012 -

Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme doivent être publiées le 6 mars 2012. Mais le quotidien Libération a dévoilé une partie de ce rapport en avance, dans son édition du lundi 13 février 2012. On peut notamment y lire : "L'absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni sur la psychothérapie institutionnelle."

La Haute Autorité de santé a précisé depuis qu'il ne s'agissait pas d'une "version définitive" du rapport, mais l'article du quotidien a suffi à relancer une polémique qui fait rage depuis des années.

Pour combattre ce trouble qui touche près de 600 000 personnes en France,  deux "écoles" s'affrontent : les tenants de la psychanalyse et ceux de la prise en charge comportementaliste. Si le rapport définitif de la HAS confirme cette prise de position contre la psychanalyse, cela pourrait constituer un tournant majeur dans la prise en charge de l'autisme.

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