Nice : 18 personnes dont un enfant toujours entre la vie et la mort

Marisol Touraine, la ministre de la Santé a annoncé le 17 juillet que le pronostic vital de 18 personnes, dont un enfant, était toujours engagé à Nice après l'attentat qui a frappé la Promenade des Anglais.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Centre Hospitalier Universitaire de Nice © CHU-Lenval
Centre Hospitalier Universitaire de Nice © CHU-Lenval

Au total, 85 personnes étaient toujours hospitalisées dimanche 17 juillet 2016. Vingt-neuf d'entre elles, dont un enfant, étaient toujours en réanimation, a précisé la ministre lors d'un point presse à la préfecture des Alpes-Maritimes.

Marisol Touraine a ajouté qu'il ne restait plus qu'une seule personne hospitalisée dont l'identité n'avait pas été "formellement établie".

La ministre de la Santé a en outre assuré que l'intégralité des frais engagés, y compris d'éventuels dépassements d'honoraires, seraient pris en charge par l'Assurance-maladie et que les cellules psychologiques seraient maintenues "aussi longtemps que nécessaire".

"Une prise en charge simplifiée et continue" pour les victimes 

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a précisé que cette prise en charge à 100% par l'Assurance-maladie, y compris les dépassements d'honoraires, s'appliquerait désormais pour "toutes les victimes d'attentats" et "pour la durée nécessaire à leur rétablissement", afin de garantir "une prise en charge simplifiée et continue".

Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, les victimes avaient bénéficié d'une prise en charge totale et sans avance de frais, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, qui était prévue pour une période d'un an. Le reste devait ensuite être indemnisé via le Fonds de garantie des victimes du terrorisme, et la Caisse nationale militaire de sécurité sociale.

La nouvelle règle s'applique également aux victimes du 13 novembre, a précisé à l'AFP l'entourage de Mme Touraine.