Inde : le variant "indien" est-il responsable de la flambée épidémique ?

En Inde, la situation épidémique est de plus en plus incontrôlable. Dimanche 25 avril, le pays a enregistré un pic avec 350 000 contaminations en une seule journée.  

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

En Inde, la situation est "plus que déchirante" d'après l'Organisation Mondiale de la Santé. Mais un variant "double mutant" ne serait pas le responsable de la flambée épidémique. Certes, il existe bien un variant identifié sur leur territoire en octobre 2020 appelé B 1. 6 .1.7, mais ce n'est pas un "double mutant". Cette erreur vient du fait qu’il rassemble des changements assez proches de mutations repérées auparavant d’une part sur les variants brésilien et sud africain, et d’autre part sur la version californienne du SarsCov2, mais ce ne sont pas exactement les mêmes mutations.

De multiples variants

Ce variant serait plus contagieux, mais pas forcément plus mortel. Il ne serait donc pas forcément responsable de l'augmentation des contaminations. D'après Dr. Rakesh K. Mishra directeur du Centre for Cellular and Molecular Biology à Hyderabad : “En Inde, à l’Ouest, et maintenant dans certains États du sud, le variant 6.1.7. contribue largement à l’épidémie. Au Penjab et à Delhi c’est le variant du Royaume-Uni qui est le principal responsable et peut-être dans d’autres Etats comme l’Uttar Pradesh et le Bihar. Au Bengal ouest, c’est un autre variant, le 6.1.8. qui est majoritaire. Donc vous pouvez voir que dans différentes parties du pays les variants sont différents et l’infection se répand. Mais il n’y a pas UN variant qui est à l’origine de cette augmentation des cas”.