Insolites du Net : du stretching pour ses lobes d'oreilles !

Un petit tour en Grande-Bretagne où une nouvelle clientèle s'intéresse à la chirurgie esthétique ; comment conserver le tatouage d'un défunt ; l'alcool plombe notre porte-monnaie en plus de faire des ravages sur notre santé ; des explications sur des positions du kamasutra... C'est l'actualité insolite de la santé sur le Net, par Emma Strack.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Le stretching fait des ravages

Dans le milieu du piercing, on appelle ça le stretching. Il s'agit de porter des anneaux qui vont agrandir, écarter le trou réalisé dans l'oreille, notamment.

Généralement, cela se fait petit à petit. Vous commencez à porter un cône, tunnel ou plug. On parle souvent d'expender (écarteur) de petit diamètre et au fur et à mesure, vous en prenez de plus grande taille pour élargir le trou. Il y a une forme de surenchère, d'aller plus loin dans l'appropriation du corps, mais au bout d'un moment et d'un certain diamètre passé, quand vous retirez l'écarteur, cela donne un lobe déformé, évidé et ramolli qui ne reprendra pas sa forme initiale de lui-même.

Souvent les personnes commencent jeunes et regrettent au moment de chercher un travail. C'est la raison pour laquelle une clinique propose de réparer les lobes défigurés. Il s'agit en fait de retirer la partie évidée et de reformer un lobe plus court. Il faut compter 1.800 livres sterling, soit près de 2.300 euros !

 

Le tatouage d'un défunt en souvenir

Une entreprise propose de conserver le tatouage d'un défunt, comme souvenir. La peau est prélevée après le décès, l'eau et la graisse sont remplacées par du silicone. Une fondation a même été montée par des personnes travaillant pour cette entreprise.

La Fondation pour l'art et la science du tatouage, ouverte en juin 2014 espère que des donateurs lui confieront des tatouages dans l'idée de monter des expos et de témoigner de l'histoire du tatouage.

 

La consommation d'alcool et ses effets inattendus

Il s'agit du drunk e-shooping, comprenez les achats en ligne sous l'effet de l'alcool. Une étude publiée sur un site britannique de comparateur de prix, nous apprend que 19% des personnes interrogées avouent avoir réalisé des achats en ligne alors qu'elles avaient trop bu. Certains racontent même que dans un état d'ivresse, ils ont pu dépenser jusqu'à 500 livres, soit près de 630 euros. 

Qu'achètent-ils ? Surtout des vêtements, beaucoup de chaussures. Grâce au hashtag #drunkshopping, on peut voir sur certaines images d'"achats en état d'ivresse" sur les réseaux. Dans l'étude, on évoque aussi des voyages, des équipements de plongée, une machine à laver…

 

Une interprétation humaine du Kamasutra…

Cette interprétation du Kamasutra n'a pas grand-chose d'érotique ! Un homme et une femme ont essayé de reproduire quelques-unes des positions proposées dans l'ouvrage, en pleine rue et en combinaison couleur chair. Si cela a l'air simple sur le papier, certaines positions nécessitent une certaine souplesse et sont compliquées à reproduire. Peut-être vous en êtes-vous rendu compte par vous-même. D'autres sont plus accessibles…