Pourquoi Michael Schumacher serait venu se faire hospitaliser à Paris

Michael Schumacher, le septuple champion du monde de formule 1 accidenté en 2013, serait hospitalisé à l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Il pourrait bénéficier de recherches menées sur les cellules souches dans cet hôpital.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Michael Schumacher, 7 titres de champion du monde et un surnom : «  le baron rouge. » Celui qui avait été grièvement blessé lors d’une chute de ski en 2013, vient d’être admis dans le service de chirurgie cardiovasculaire du Professeur Menasché. Ce dernier a travaillé sur l’insuffisance cardiaque qui peut survenir quand le muscle est détruit par l’infarctus. Le but de ses travaux est de générer du tissu cardiaque à partir de cellules souches qui vont remplacer les cellules mortes ou bien encore activer la réparation cellulaire. 

On ignore encore si Michael Schumacher souffre de problèmes cardiaques mais il pourrait bénéficier des recherches du professeur Menasché. Un accident tel que le sien a en effet pu causer de graves lésions sur différents organes, et les travaux du Pr Menasché pourraient permettre de limiter l’impact de ces lésions.

Des cellules souches cultivées pour devenir des cellules cardiaques

En effet en 2014, un patient a été opéré après un infarctus et des cellules souches ont été utilisées pour le soigner. Un patch de 20 cm2 a été disposé sur la lésion créée par l’infarctus. Ces cellules souches avaient été cultivées pour devenir des cellules cardiaques afin de remplacer les cellules malades et de permettre à cette zone du cœur de se contracter à nouveau.

Ces études ont permis de voir que ces cellules souches injectées avaient aussi un autre pouvoir, celui de diffuser des vésicules qui contiennent des facteurs de cicatrisation. Lors de cette étude, on a prélevé ces vésicules, on les a purifiées, et réinjectées dans la zone de l’infarctus.  

Là, ces vésicules ont pénétré dans les cellules malades et ont stimulé la cicatrisation et la régénération cellulaire. Et ces résultats pourraient s’étendre à d’autres organes que le cœur, notamment le cerveau.