Fin de vie : êtes-vous bien informé ?

Le ministère de la Santé lance ce 20 février une campagne d'information sur la fin de vie, pour mieux faire connaître les changements législatifs entrés en vigueur depuis un an et inciter les Français à faire connaître leurs volontés à leurs proches.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Fin de vie : êtes-vous bien informé ?

Pilotée par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), cette campagne se fixe pour objectif de "permettre à chaque Français de mieux connaître ses droits et d'aborder le sujet sereinement avec les professionnels de santé, mais aussi avec ses proches", a expliqué le ministère.

La campagne, qui durera un mois, intègre un spot télévisé, des encarts dans la presse et une présence sur les réseaux sociaux. Un site web dédié à également été créé, de même qu'un numéro d'information : 0811 020 300 (prix d'un appel local).

Une campagne d'information avait déjà été menée en décembre pour mieux faire connaître ces nouvelles dispositions aux professionnels de santé et leur permettre d'"engager le dialogue avec leurs patients". Le nouveau volet de la campagne lancé ce 20 février vise cette fois le grand public, pour inviter chacun à dire de son vivant s'il souhaite limiter ou arrêter les traitements qu'il pourrait recevoir en fin de vie, au cas où il deviendrait incapable alors d'exprimer sa volonté.

Fin de vie : de nouveaux droits depuis 2016

La loi du 2 février 2016 prolonge la loi Leonetti de 2005, en accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie. Elle ouvre ainsi la possibilité d'une "sédation profonde et continue" jusqu'au décès, c'est-à-dire l'administration de sédatifs pour permettre à des malades graves en phase terminale, dont la souffrance est insupportable, d'être endormis jusqu'à leur mort.

Le texte clarifie aussi le "refus de l'obstination déraisonnable", en précisant les conditions dans lesquelles l'arrêt des traitements pourra être décidé. Il n'autorise en revanche ni l'euthanasie ni le suicide assisté.

avec AFP