La Floride veut contrôler le virus Zika

La Floride lutte activement pour circonscrire le virus Zika en pulvérisant des insecticides, mais réclame l'aide de l'Etat fédéral.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
La Floride veut contrôler le virus Zika

Le nombre connu de personnes contaminées par le virus Zika en Floride est passé de 15 à 16 depuis vendredi 5 août et l'inquiétude reste de mise. Le gouverneur républicain de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, Rick Scott, a assuré dimanche que le quartier de Miami où ont eu lieu les contaminations était sous contrôle.

Pulvérisations d'insecticides

Rick Scott a déclaré que la zone à risque avait été réduite de dix pâtés de maisons vendredi, grâce à des pulvérisations d'insecticides au sol et par voie aérienne. "Nous faisons du très bon travail pour éliminer les moustiques, les autorités sanitaires locales et de l'Etat sont sur le terrain", a-t-il déclaré sur la chaîne américaine NBC.

Le quartier touché est celui de Wynwood, fréquenté habituellement par les touristes et les jeunes attirés par ses grandes fresques de "street art", ses galeries, ses nombreux bars et restaurants. Il s'étend à proximité du centre-ville, sur un peu moins de deux kilomètres carrés.

L'Etat fédéral appelé en renfort

La réponse au virus est du ressort des autorités de l'Etat et du comté de Miami-Dade, mais le gouverneur a appelé les autorités fédérales à renforcer leur aide, notamment en livrant 10.000 kits de prévention (moustiquaires, produits anti-moustiques...). "Nous avons encore besoin que l'Etat fédéral intervienne", a ajouté Rick Scott, allié au candidat à la Maison Blanche Donald Trump.

Le sujet du financement de la lutte contre le virus Zika est hautement politisé. "Le président et le Congrès doivent se mettre d'accord, ce problème ne se limite pas à la Floride, c'est un problème national et international".

Depuis des mois, la minorité démocrate et la majorité républicaine du Congrès s'opposent sur les montants à allouer à l'épidémie. C'est sans s'être mis d'accord que les parlementaires ont quitté mi-juillet la capitale fédérale pour leurs congés estivaux. Ils ne reviendront que le 6 septembre.