Méningite : une campagne de vaccination en préparation en Bourgogne-Franche-Comté

EN BREF – L'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté lancera en janvier une "campagne de vaccination élargie", à titre préventif, suite à trois récents cas de méningite, dont deux mortels.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Vaccination contre la méningite (image d'illustration)
Vaccination contre la méningite (image d'illustration)

Le 26 décembre, l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté avait appelé les médecins à la vigilance après le décès de deux étudiants atteints de méningite. Suite à cet appel, l'ARS a annoncé avoir "identifié 48 personnes" ayant eu "des contacts proches et répétés avec l’étudiante décédée pour leur recommander une prophylaxie antibiotique" et les inviter à se faire vacciner. Aucun autre cas de méningite n'a été recensé, précise l'agence.

"Dans un but de prévention collective, l’ARS, en lien avec la Direction Générale de la Santé, Santé Publique France, l’académie de Dijon, et l’Université Bourgogne-Franche-Comté, complètera ces mesures par une campagne de vaccination élargie, en cours de préparation", ajoute-t-elle. Cette campagne "débutera en janvier et s’organisera par étapes".

Méningite à méningocoques

Il existe deux types de méningite. La méningite liée à un virus représente 80% des cas. Bénigne, le rétablissement se fait le plus souvent spontanément.

La méningite liée à des bactéries (méningocoques) est plus rare en France (469 cas notifiés en 2015, dont 53 décès, selon des chiffres de l'InVs). Mais elle est aussi beaucoup plus grave, elle doit être prise en charge en urgence.

Plusieurs symptômes doivent alerter, parmi lesquelles une raideur de nuque avec des vomissements, une gêne à la lumière, l'apparition de fièvre et des maux de tête.

Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive.