Les États-Unis autorisent la commercialisation d’un "pancréas artificiel"

EN BREF – Ce 28 septembre, l’agence du médicament des États-Unis a autorisé la mise sur le marché d’un dispositif externe de régulation du métabolisme du glucose. De nombreux pays, dont la France, ont déjà conçu et testé de tels "pancréas artificiels", mais ceux-ci ne sont pas encore commercialisables.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Le pancréas artificiel MiniMed 670G, désormais autorisé outre-Atlantique. (crédits : Medtronic)
Le pancréas artificiel MiniMed 670G, désormais autorisé outre-Atlantique. (crédits : Medtronic)

L'agence du médicament de États-Unis (FDA) a autorisé la commercialisation d'un "pancréas artificiel" de conception irlandaise, le MiniMed 670G. Comme la plupart des dispositifs de ce type expérimentés de par le monde, il consiste en une pompe à insuline qui réalise une perfusion en fonction du taux de glucose sanguin, mesuré par un capteur sous-cutané. Le dosage de l’insuline est toutefois réglé manuellement.

L’autorisation de mise sur le marché fait suite aux résultats positifs d’un essai clinique mené durant trois mois sur 123 adolescents et adultes atteints de diabète de type 1. L’autorisation de la FDA est toutefois assortie d’une exigence de suivi très stricte des utilisateurs, afin de confirmer l'inoccuité de l'appareil.

Chez les diabétiques de type 1, les cellules du pancréas ne synthétisent pas naturellement l'insuline, elles sont donc incapables d'assimiler et de stocker les sucres qui repartent alors dans le sang et font augmenter la glycémie. En temps normal, les diabétiques doivent mesurer plusieurs fois par jour leur taux de sucre et se faire eux-mêmes leurs injections d'insuline.