E-cigarette : les premières normes publiées

Conseils de sécurité, avertissement, guide d’utilisation : la cigarette électronique possède désormais des normes auxquelles les fabricants pourront se soumettre s’ils le souhaitent. Le 2 avril, l’AFNOR, l’Association Française de Normalisation, vient de publier un cahier des charges, pour sécuriser le marché de la e-cigarette et informer ses 3 millions de vapoteurs.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

2500 boutiques de cigarettes électroniques ont fleuri en France en 2014. Des magasins qui proposent une grande variété de modèles aux goûts fruités, qui pourraient bien faire oublier que ces produits contiennent de la nicotine et des produits chimiques. Pour la première fois dans le monde, des normes ont été établies pour réglementer leur composition. Une mesure prise le 2 avril, par l'Association Française de Normalisation (AFNOR).  

"Les deux premières normes d’application volontaire sur les cigarettes électroniques et les e-liquides établissent des critères de sécurité, de qualité et favorisent une meilleure information pour plus de trois millions de vapoteurs français" explique l'AFNOR dans un communiqué. Ces normes visent à rassurer les utilisateurs, mais le fabriquant, tout comme le distributeur, n'aura pas l'obligation de les mettre en place.

Une liste de substances autorisées

Les recommandations se divisent en deux normes distinctes : celles concernant la e-cigarette et celles concernant le liquide seul. Pour l'appareil en lui même, la sécurité est mise essentiellement sur la prévention du risque de surchauffe ou d'explosion de la batterie.

Concernant le liquide, l'AFNOR a émis une liste d'ingrédients autorisés ou non. Les composants classiques restent approuvés : propylène glycol, glycérol, nicotine, mais ils sont désormais soumis aux même règles qu'un produit pharmaceutique classique. L'alcool et les arômes sont eux aussi autorisés, mais devront subir, quant à eux, la même réglementation que les produits alimentaires.

A l'inverse, toute substance cancérogène ou toxique pour la reproduction sont proscrites du e-liquide, de même que les huiles (végétales ou minérales), les sucres, les édulcorants ainsi que les substances énergisantes ou médicamenteuses.

Si ces normes ne sont pas obligatoires, elles mettent tout de même fin à un flou réglementaire. Une troisième norme devrait intervenir cet été. Elle concernera, cette fois-ci, les émissions de fumée du vapotage.