Arrêt cardiaque : mieux former les Français aux gestes qui sauvent

En France, un arrêt cardiaque est presque toujours fatal. Seuls 3 à 4% des victimes survivent.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Quand le cœur d’une personne cesse de battre, le sang ne circule plus jusqu’à ses organes vitaux. Très vite, la situation devient critique. Le Dr Richard Chocron, médecin urgentiste, explique : "Au bout d’un moment, lorsque le cerveau n’est plus irrigué, il va arrêter de fonctionner. Cela va aboutir soit à l’apparition de séquelles très graves, soit au décès du patient".

Le massage cardiaque doit être débuté le plus rapidement possible, dès que la victime s’effondre. Si une personne est témoin d’un malaise, elle doit commencer le massage avant l’arrivée des secours. Mais encore un Français sur deux ne sait pas réagir face à un arrêt cardiaque. Il existe pourtant des formations, auprès des pompiers par exemple. Les députés veulent développer l’apprentissage des gestes qui sauvent à l’école, en entreprise ou lors du passage du permis. Former la population a fait ses preuves : dans les pays scandinaves, le taux de survie est jusqu’à dix fois supérieur à la France.