Le cerveau des bébés : des prouesses insoupçonnées

Dormir, téter, pleurer… les exploits de bébé ne débutent pas seulement quand il commence à avancer à quatre pattes ou à dire maman. Son cerveau est déjà en ébullition dès la troisième semaine de grossesse, soit lorsque le bébé en est encore au stade fœtal !

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Avant même la naissance…

Michel Cymes vous montre l’évolution du cerveau des bébés
Michel Cymes vous montre l’évolution du cerveau des bébés

Dès la 10e semaine, les neurones commencent à se connecter entre eux, des réseaux de plus en plus denses se mettent en place. Et contrairement à celle de l’adulte, la surface du cerveau de l’embryon est lisse. C’est l'accroissement du volume du cerveau qui fait apparaître les premiers plissements et sillons.

Jusqu'à la 17e semaine, le fœtus accumule 250 000 neurones à la minute.

A 40 semaines, les neurones continuent à migrer pour relier les différentes régions du cerveau et lui permettre de mieux contrôler les parties du corps. Le fœtus apprend déjà comment sucer son pouce, commet avaler et respirer en même temps, il commence même à jouer.

La zone du langage

Avec 125 milliards de cellules nerveuses à la naissance, et 2 millions de nouvelles connexions chaque seconde jusqu’à l’âge de 2 ans, les bébés ont un vrai potentiel cérébral !
Ils peuvent par exemple, dès les premiers jours, distinguer les sons articulés par un adulte, ou encore associer l’expression d’un visage à un sentiment.

Par le biais des tests réalisés au niveau du langage, les chercheurs espèrent pouvoir à l’avenir dépister les problèmes d’apprentissage dés les premiers mois, et pouvoir ainsi les prendre en charge le plus tôt possible.

Les malformations du cerveau

Au cours de l’évolution du cerveau, il arrive parfois que des connections ne s’établissent pas, que des structures cérébrales ne se développent pas correctement ou encore que différentes régions soient mal irriguées en raison d’une malformation vasculaire.

L’une de ces malformations concerne la circulation artério-veineuse. Comme son nom l’indique, cette malformation se situe entre une artère et veine, où elle provoque un court-circuit. Résultat, le sang artériel et le sang veineux se mélangent et la pression du sang augmente dans la région de la malformation. Congénitale, cette malformation nécessite une chirurgie qui permet de rétablir une circulation cérébrale normale.