Diabète de type II : des complications redoutables

Chaque année 100.000 personnes découvrent qu'elles sont devenues diabétiques. Il s'agit alors du diabète de type 2 qui survient en général à plus de 40 ans, chez des personnes en surcharge pondérale. Comment diagnostique-t-on ce diabète gras ? Quels sont les risques de complications ?

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Diabète de type II : des complications redoutables

Qu'est-ce que le diabète de type 2 ?

Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent le diabète de type II.
Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent le diabète de type II.

Le diabète de type 2 est aujourd'hui la première cause de cécité et d'amputations… Pourtant, les connaissances et les traitements ne cessent de progresser pour mieux protéger les 2 millions de personnes touchées par cette maladie.

Il vient souvent d'une mauvaise alimentation, contrairement au diabète de type 1 qui touche les jeunes et les enfants.

Mais quelque soit le type de diabète, ils ont tous un point commun : le taux de sucre dans le sang est trop élevé (supérieur à 1,26 grammes par litre).

Normalement, notre taux de sucre dans le sang (la glycémie) est régulé par une hormone du pancréas, l'insuline.

Après un repas riche, le taux de sucre dans le sang augmente et c'est normal. Le pancréas libère alors de l'insuline. Son rôle est de permettre au sucre de quitter le sang et d'entrer dans les cellules de l'organisme, pour qu'elles puissent soit le stocker (comme les cellules du foie), soit l'utiliser comme combustible (c'est le cas des cellules du muscle qui vont brûler le sucre pour pouvoir se contracter). Résultat, le surplus de sucre dans le sang diminue et la glycémie redevient normale.

Inversement, quand la quantité de sucre dans le sang est trop basse et qu'on manque de sucre, la sécrétion d'insuline est inhibée. Le sucre qui a été emmagasiné ressort des cellules de stockage et revient dans le sang, la glycémie là aussi se normalise.

Dans le diabète de type 2, le pancréas est trop souvent sollicité, souvent en raison d'une surcharge pondérale, d'une alimentation trop grasse, trop sucrée, associées au manque d'activité physique. Même si au début de la maladie, le pancréas joue son rôle et produit de l'insuline, les cellules de l'organisme n'arrivent plus à l'utiliser de manière adéquate, elles sont moins sensibles à son action.

Par conséquent le sucre s'accumule dans le sang et la glycémie grimpe. Le pancréas doit alors produire de plus en plus d'insuline jusqu'au jour où l'organisme développe une véritable résistance à l'insuline. Après plusieurs années (10 à 20 ans parfois), le pancréas, fatigué de cette stimulation permanente, arrête de produire de l'insuline : c'est l'insulino-déficience.

Il faut traiter le diabète pour éviter que ce sucre en excès dans le corps n'abîme les vaisseaux sanguins, d'où les séquelles : maladies cardio-vasculaires, insuffisance rénale et même cécité. Il faut donc avant tout dépister.

Un mal perforant

Une plaie indolore qui mène à l'hospitalisation…
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Le mal perforant plantaire, plaie infectée du pied, multiplie par 14 le risque d'amputation pour les diabétiques... Une menace d'autant plus lourde que la perte de sensibilité peut être avancée.

Réapprendre à manger… et à bouger !

En marche pour lutter contre le diabète !
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Comme il peut être difficile de mettre en pratique tous les conseils des médecins, plusieurs hôpitaux organisent de véritables semaines de soins.

Objectifs : tout mettre à plat, suivre de près la glycémie et surtout essayer d'aider chacun à trouver des repères avec le diabète.

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