Ch@t : La schizophrénie

Tchat du 16 novembre 2010 : Avec les réponses de Dominique Maurel et Andrée Sodjinou, psychologues cliniciennes au service écoute-famille de l’Unafam et du Dr Frédéric Mauriac, psychiatre du groupe ERIC (Equipe Rapide d'Intervention de Crise) à l'hôpital Charcot.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le
Ch@t : La schizophrénie

Les réponses du Dr Frédéric Mauriac, psychiatre

  • Ma soeur a fait une bouffée délirante aigüe il y a deux ans. Le psychiatre l'a déclarée schizophrène. Les délires se sont arrêtés suite à un mois d'hospitalisation. Comment savoir s'il s'agit vraiment de schizophrénie et pas d'une bouffée délirante épisodique ?

Est-ce son premier épisode de bouffée délirante ? Si oui le diagnostic peut être un peu rapide cependant certains éléments de la clinique post bouffée délirante peuvent faire penser à un processus schizophrénique, le diagnostic doit cependant être réservé dans ce contexte.

  • Etant un prochain étudiant infirmier, pensez-vous qu'il est simple de s'habituer à cette maladie ou faut-il quand même de l'expérience ?

Je pense qu'il n'est pas simple de s'habituer à cette maladie mais toujours possible en équipe et en échangeant, c'est d'une immense richesse.

Non, cela peut-être d'autres causes psychotiques voire névrotiques.

Il y a 7 diagnostics différents selon les symptômes positifs (délires hallucinations ) et les symptômes négatifs (repli isolement).

  • Quelle est la frontière entre un épisode psychotique et une bouffée délirante schizophrène ?

Un épisode psychotique (une bouffée délirante ) unique peut être sans lendemain et donc non schizophrénique plusieurs épisodes successifs commencent à faire orienter vers le diagnostic de schizophrénie.

  • Qu'en est-il des avancées médicales pour des traitements avec des effets secondaires moins handicapants ? (impatience, trouble de l'attention, fatigue, prise de poids...) ? C'est la raison que nous donne mon frère pour ne plus prendre son traitement.

Les nouvelles molécules ont permis une diminution des effets secondaires cependant pas complètement, les patients ne mesurent pas que les effets secondaires qui sont moins handicapants que les conséquences des troubles liés à la maladie qui éloigne de la vie ensemble.

  • Pourquoi refouler les parents qui demandent de l'aide pour leur enfant ? Appartement thérapeutique, accompagnement gestion budget, pas d'information médicale minimale pour suivre l'évolution du traitement ? Je précise que je suis sage-femme (donc apte à comprendre), mon fils vit chez moi en permanence.

Je pense que l'importance de la relation de soutien des parents dans le contexte des accompagnements des patients présentant le syndrome schizophrénique est déterminant pour une évolution favorable. Les parents sont les personnes les plus proche des patients et s'ils sont soutenus ils sauront accompagner leur proche pour les soins, il est fondamental de leur faire confiance.

  • Peut-on allaiter et prendre des neuroleptiques (Halopéridol par exemple, 1mg par jour) ?

Oui c'est évidemment sous l'attention du psychiatre mais cette molécule est considérée comme efficiente avec plusieurs décennies de recul.

  • J'ai un suivi médical, je suis non diagnostiqué schizophrène, mais j'ai des troubles physiques gênants, tels que la raideur au niveau des gencives et du cerveau, j'ai aussi des troubles de la vision, des étourdissements. Parfois je pense que je peux influencer le monde en pensant qu'il y a un lien ?

Ce type de questionnement nécessite un soutien par un professionnel car c'est trop difficile de rester seul avec des questions si difficiles.

  • Mon fils âgé de 24 ans est stabilisé depuis un an, est-ce qu'il risque de rechuter ? Il prend son traitement et il a son injection tous les mois.

Il pourrait avoir des risques de rechutes mais beaucoup moins traumatisantes pour lui ou pour son entourage car pris a temps les symptômes se réduisent plus vite.

  • Mon fils de 17 ans a fait une bouffée délirante aigüe avec hallucinations cet été. Il est aujourd'hui traité, on m'a dit que c'est soit un acte isolé soit le début d'une schizophrénie. Il a l'air d'aller mieux maintenant. Quand serai-je fixé ?

Restez vigilant et surtout en lien avec son psy, patience et vigilance seront des moyens d'agir vite si nécessaire.

  • Un schizophrène a-t-il forcément des hallucinations visuelles et auditives ?

Non, il peut ne pas avoir d'hallucinations.

Oui cependant ce n'est pas un signe qui est significatif de la maladie.

  • Que pensez-vous des thérapies familiales proposées dans certaines cliniques ? Est-ce valable si, seule, la mère du schizophrène y participe ?

Le travail avec les familles est très utile, le père est important mais le travail avec la maman est déjà un début.

Oui il existe un diagnostic de schizophrénie dysthimique qui associe les deux maladies.

Oui je vous encourage à le faire vous ne pouvez pas porter seul cette information et les parents seront très reconnaissants de votre témoignage et votre ami aussi.

  • Que fait-on du sentiment de culpabilité des familles (parents, frère et soeur) ? Doivent-ils se faire suivre par un psy ?

Je pense que l'entourage est très éprouvé par le vécu de son proche, il a vraiment s'il le sent, le droit d'être soutenu car l'épreuve est grande mais ce soutien peut être source de richesse plus grande encore car dans cette épreuve on peut s'enrichir et un soutien permet aussi de découvrir chez ce proche d'autre chose que la normalité banal des "normaux". Merci a tous, je suis très touché par la vitalité des questions et l'épreuve endurée par ceux qui portent la maladie et l'entourage qui porte l'épreuve de leur proche.

 

Les réponses d'Andrée Sodjinou, psychologue clinicienne

  • Y a t-il toujours des bouffées délirantes chez les schizophrènes ?

Non, il n'y en a pas toujours mais la bouffée délirante est une des voies d'entrée en schizophrénie. 30 % des bouffées délirantes ne donnent lieu à aucune suite. Il est nécessaire de rester vigilant sur la situation en lien avec le psychiatre.

  • Un schizophrène stabilisé ayant une bonne hygiène de vie a-t-il automatiquement son espérance de vie diminuée de 20 ans ?

Non. L'hygiène de vie permet de retrouver une espérance de vie qui se rapproche de la normale.

  • Mon frère, suicidé depuis, a été diagnostiqué maniaco-dépressif à tendance bipolaire : est-ce une forme de schizophrénie ? Avait-il un espoir de s'en sortir ?

Les troubles bipolaires et la schizophrénie sont des maladies psychiques distinctes qui peuvent avoir des symptômes en commun.

  • Les hallucinations sont-elles un symptôme indispensable au diagnostic de la schizophrénie ?

Non, les hallucinations ne sont pas systématiques. Il existe des symptômes dits positifs comme les hallucinations ou négatifs comme le retrait social ou le repli par exemple.

  • Quand peut-on considérer qu'un patient traité pour un délire est guéri et non schizophrène ?

Ce qui semble important est qu'un patient retrouve une bonne adaptation à la réalité, qu'il retrouve du plaisir à vivre et qu'il reste vigilant.

  • Mon mari est schizophrène et je voudrais savoir s'il faut faire d'ores-et-déjà suivre médicalement mon fils de 10 ans ? Est-ce héréditaire ?

La maladie n'est pas héréditaire mais on parle de vulnérabilité génétique. Vous pouvez consulter un pédopsychiatre pour vous rassurer et le rassurer également.

  • Je suis élève aide soignante, comment réagir face à la peur que j'ai eu lors de soins chez un schizophrène ?

C'est important d'en avoir pris conscience. Il est tout à fait conseillé aux professionnels de se former à l'approche de ces situations. Vous pouvez aussi être soutenue par une supervision pour votre travail.

  • Une amie présente des TOCS depuis la rupture avec son ami et des troubles de l'humeur, elle a une relation complexe avec sa mère qui est bipolaire, elle nous a dit qu'elle était peut-être bipolaire aussi, vu mon comportement. C'est possible ? Un choc émotionnel peut déclencher la maladie non ?

Votre amie peut consulter un psychiatre pour parler de ses inquiétudes, de ses antécédents familiaux et de son vécu récent afin d'avoir plus d'éléments pour décider de la meilleure façon de réagir par la suite, de manière préventive.

  • Comment faire pour l'obliger à reprendre son traitement ? Il rechute progressivement et j'ai peur pour mon frère ?

On retrouve fréquemment du refus chez les personnes malades psychiques, surtout dans les premières années de la maladie. C’est une étape transitoire qui peut évoluer. Il est intéressant de questionner ce refus : début, durée, raisons évoquées, alliance avec les soignants, contexte familial…

  • Quels sont les symptômes chez un enfant de 8 ans ? Est-ce qu'un enfant renfermé , qui parle tout seul parfois (voire fait des bruits bizarres et qui n'est pas intégré scolairement est susceptible de présenter la maladie ? Et si oui, que faire (c'est mon neveu) ?

Les comportements de votre neveu requièrent l'attention d'un professionnel bien que son âge ne permette pas d'évoquer la maladie pour l'instant. La consultation d'un pédopsychiatre est souhaitable.

  • Pour aider un malade, la famille doit-elle obligatoirement être formée ?

La maladie psychique affecte aussi les relations avec l'entourage. Se former permet de préserver le lien avec la personne malade et de favoriser des évolutions de meilleur pronostic. Vous pouvez prendre contact avec des associations comme l'Unafam pour échanger avec d'autres personnes concernées par cette situation.

  • Quels sont les apports de la psychanalyse dans la prise en charge des patients schizophrènes et dans l'accompagnement de leurs familles ? Cette technique est-elle dépassée ?

La thérapie familiale psychanalytique fait partie des approches qui permettent de donner du sens à ce que vivent les familles et à les soutenir. La cure psychanalytique classique individuelle n'est pas l'approche la plus préconisée pour les psychoses.

  • Est-ce qu'un malade peut rechuter même s'il prend son traitement tout le temps ?

C'est effectivement possible. Cependant, la prise régulière du traitement et un accompagnement global des proches évitent un grand nombre de rechutes.

  • Comment réagir devant un patient délirant ?

Le raisonnement de la personne malade peut être altéré et ne plus être accessible à l’entourage. Sans rentrer dans le délire s’il y en a un, il s’agit de préserver le contact et la relation. Il est important de comprendre que l’on ne peut pas raisonner un malade qui délire. L’entourage peut s’exprimer en son nom propre, en évitant le jugement, et poser des limites aux actes de la personne malade.

  • Existe t-il des programmes pro-famille en Ile-de-France ?

Oui, vous pouvez vous renseigner auprès de la délégation départementale Unafam dont vous trouverez les coordonnées en allant sur le site de l'UNAFAM

  • Y a t-il des signes qui permettant de repérer un malade en crise dans un lieu public afin de prévenir une éventuelle agression ?

Une inquiétude de votre part est à prendre en considération mais un comportement inquiétant n'est pas forcément du ressort de la crise d'une personne malade.

  • Est-il préférable que le malade vive seul plutôt que dans sa famille sachant qu'il ne supporte aucune contrainte ?

Une personne malade peut vivre seule, selon ses capacités, en lien avec une équipe d'accompagnement telle que proposée par les SAVS, Service d'Aide à la Vise Sociale. La vigilance doit porter sur le fait de ne pas laisser une personne malade dans l'isolement.

  • Une personne schizophrène perçoit-elle l'imminence d'une crise ?

C'est possible en effet mais pas systématique. Les personnes souffrant de schizophrénie peuvent apprendre à connaître leur maladie.

  • Bravo pour votre émission. Je n'ai jamais voulu intervenir entre le psychiatre qu'il voit régulièrement et mon fils (sauf à l'hôpital). Est-ce un tort ?

Une alliance entre la personne souffrante, l'entourage et les soignants est toujours un atout. Vous pouvez en parler avec votre fils et évaluer si votre présence lors d'un rendez-vous avec lui et l'équipe soignante peut être favorable.

  • Notre fille, âgée de 31 ans, diagnostiquée schizophrène à l'âge de 17 ans, a déjà fait deux séjours en psychiatrie. Elle a abandonné son traitement en neuroleptiques depuis 02/2010 (injection mensuelle). Actuellement elle vit seule dans un appartement. Elle refuse toute relation avec nous. Elle a quitté son travail, est interdite bancaire suite à des dépenses inconsidérées. Depuis plusieurs mois, nous sommes alertés par ses voisins pour troubles de voisinage. La police municipale s'est déplacée plusieurs fois pour le constater. Nous avons pris conseil auprès du CMP sans résultat. Au cours des brèves rencontres que nous avons eues avec elle, nous nous sommes aperçus que son état empirait. Au mois d'août, nous avons donc déclenché une opération pour HDT en passant par le 15 au cours de laquelle les pompiers et la police sont intervenus. Dans cette intervention il n'a pas été possible d'avoir une assistance médicale pour constater l'état mental de notre fille. L'opération a donc avorté et n'a fait que renforcer le comportement agressif de notre fille envers nous. Nous avons contacté le psychiatre, le médecin traitant, l'assistante sociale, la police, les pompiers, le tout sans résultat. Nous sommes SEULS. Par quels moyens arriverons-nous à la faire prendre en charge par une structure de soins sachant qu'elle n'est pas consentante.

Le refus de soin est une situation fréquente dans le vécu de la schizophrénie. Pour y faire face, vous pouvez vous rapprocher d'associations de familles comme l'Unafam afin de partager les pistes pour sortir de cette impasse. Le service écoute-famille vous propose d'aborder ces situations et de réfléchir ensemble aux possibilités pour les faire évoluer.

  • Comment aider, protéger les enfants d'une schizophrène qui élèvent ses enfants sans être elle-même soignée !?

Les adultes proches et non malades sont des soutiens très importants pour les enfants de personnes malades. Ils permettent de donner du sens à des situations qui pourraient sembler trop difficiles. Rester en lien avec tous les membres de la famille, apporter de l'aide et des compétences éducatives favorisent la protection des enfants en plus grande vulnérabilité psychique.

  • Comment peut-on diagnostiquer un enfant de 5 ans ou moins qui n'a pas encore totalement la conscience de la raison, schizophrène ? Parallèlement à ça, comment peut-on voir qu'il est malade ? Les parents, nous n'avons pas un rôle important dans leur éducation ?!!!!

Il existe des signaux d'alerte dans le développement de l'enfant qui attirent l'attention sur des troubles potentiels voire des dysharmonies importantes. Les parents ont un rôle très important dans l'éducation de leur enfant mais ne sont pas responsables de tout son développement. Une collaboration harmonieuse avec les personnes qui ont à coeur les intérêts de l'enfant peut permettre de prendre soin de lui sans l'enfermer dans les signaux.

  • Je suis sage-femme, une de mes patientes enceinte est schizophrène et refuse de consulter son psychiatre pour adapter un suivi médical. Quelle orientation et quel soutien lui proposer face à ce refus ?

Il existe des prises en charge spécialisées pour les femmes enceintes souffrant de troubles psychiques, dans des unités mère-enfant qui peuvent effectuer des suivis en ambulatoire. Vous pouvez vous renseigner auprès de la maternité la plus importante de votre secteur.

 

Les réponses de Dominique Maurel, psychologue clinicienne

  • Pourquoi on ne parle jamais de ces associations comme les Groupes d'Entraide Mutuelle qui ont été créés par l'état pour aider les malades en souffrance psychique. Il en existe presque dans toutes les grandes villes en France. En tout cas je vous remercie pour cette émission.

On ne parle peut être pas assez des groupes d'entraide mutuelle, mais de plus en plus de patients y participent.

  • Que faire quand la personne ne reconnait pas être malade et qu'aucun diagnostic n'a jamais été établi (la personne ne veut pas voir de médecin) ?

Il est nécessaire que cette personne puisse consulter un spécialiste, certaines associations proposent des visites de psychiatres à domicile.

  • Mon frère est schizophrène, c'est le seul cas connu dans la famille. Si j'ai des enfants risquent-ils de l'être ?

En effet, le fait d'avoir des antécédents familiaux de troubles psychiatriques augmentent le risque de développer une maladie

Non.

  • Je suis schizophrène stabilisé depuis plusieurs années... comment puis-je savoir si je suis guéri ? Et même si je prends mon traitement quotidiennement, y a t-il un risque que les symptômes de la maladie se réactivent ?

Il est important de rester vigilant et bien en lien avec votre psychiatre et maintenir une bonne hygiène de vie.

  • Un généraliste est-il assez armé face à cette maladie ?

Il est préférable de consulter un spécialiste psychiatre pour le traitement psychiatrique, le médecin généraliste peut s'occuper des troubles somatiques.

  • Mon psychiatre me prescrit du Olanzapine depuis 1 an et je ne les prends pas. Aux consultations il me dit que je vais mieux. Que dois je dire à mon psychiatre ?

Il serait bon de dire à votre psychiatre que le traitement ne vous convient pas, pour rétablir la confiance avec lui.

  • Mon fils a été diagnostiqué dédoublement de la personnalité. Quelle est la frontière ou la différence avec la schizophrénie ?

Dans la schizophrénie, on ne parle pas de dédoublement de la personnalité, mais la personnalité a une grande difficulté à s'affirmer en un tout cohérent.

  • Mon frère a été diagnostiqué il y a 7 ans lors d'une première crise depuis tout le monde semble avoir oublié or il va de plus en plus mal fume de plus en plus, n'a plus aucun ami que puis-je faire, il refuse toute aide et renie son mal être ?

Votre frère aurait besoin de consulter à nouveau un psychiatre, ou qu'un soignant se déplace à son domicile.

  • Je vis avec un homme qui a quelques difficultés mentales, la première fois qu'il a été hospitalisé au Val de Grâce, sa psy m'a tenu éloignée de son état. N'étant pas mariée avec lui ai-je la possibilité de lui demander quelques infos concernant sa maladie ? Comme le nom exact de la maladie ?

Votre conjoint peut demander un rdv avec vous chez le psychiatre, la demande doit venir de lui.

  • Le repli et l'isolement suffisent-ils pour diagnostiquer un cas de schizophrénie ?

Non, mais c'est significatif d'une grande souffrance psychique, qui nécessite de consulter un professionnel.

  • Etre orphelin de père depuis l'âge de 4 ans favorise-t-il la schizophrénie malgré l'amour de la mère et des frères et sœurs ?

Non, on ne peut pas établir de lien aussi direct.

  • Ma fille de 38 ans a été hospitalisée pour bouffée délirante. Depuis 3 ans son psy continue a lui prescrire du Paroxétine et Rispéridone sans pouvoir dire si elle est schizophrène. Doit-elle continuer à vie les médicaments ou y a t-il un moyen de poser le diagnostic avec certitude ?

Vous pouvez demander à rencontrer le psychiatre avec votre fille pour évoquer les questions qui vous angoissent. Vous pouvez aussi contacter une association de familles (comme UNAFAM ) pour partager vos expériences.

  • Les parents peuvent-ils prévenir la maladie si on constate chez un adolescent un (fort) terrain propice à son développement. Comment ?

Les parents peuvent amener leur adolescent à consulter un psychiatre pour évaluer la situation.

  • Où une famille peut-elle trouver de l'aide et du soutien ? Impossible de contacter l'Unafam du département, jamais joignable malgré de nombreux appels et équipe médicale très peu à l'écoute, car plutôt centrée sur patient !

Vous pouvez contacter le service écoute-famille de l'UNAFAM au 01 42 63 03 03.

  • Si la patiente n'est pas prise en charge suffisamment tôt, la maladie peut-elle devenir incurable ?

Plus un patient est pris en charge précocement, meilleur est le pronostic.

  • Le psychiatre intervenant durant l'émission a parlé de signes durant l'enfance qui, repérés, pourraient permettre une certaine prophylaxie. Quels sont-ils ?

Il est important de prendre au sérieux la souffrance et l'isolement chez le jeune enfant et de consulter pour avoir un avis spécialisé.

  • Mon fils de 10 ans est suivi Rispéridone + psycho mais ne présente pas tous ces symptômes. Y a t-il des degrés dans cette maladie ?

Vous pouvez contacter d'autres parents à travers l'Unafam, pour évoquer vos expériences.

  • Après 15 ans de maladie mon fils, 32 ans, vient seulement d'avoir un traitement approprié. Il va beaucoup mieux mais n'arrive pas à retrouver un rythme de vie et des envies. Que faire pour l'aider à se reconstruire un avenir ?

Il pourrait retrouver des liens et des activités avec d'autres personnes en s'inscrivant dans un GEM groupe d'entraide mutuelle et vous même pourriez rencontrer d'autres parents pour échanger vos questions et vos expériences

  • Mon fils refuse sa maladie. Comment trouver l'adresse d'une association de familles susceptibles de m'aider ?

Appelez le service écoute-famille de l'UNAFAM au 01 42 63 03 03.

  • Ma femme et maman de notre fils est malade. Elle a été hospitalisée en HP, suite à une TS spectaculaire et dangereuse pour elle comme pour autrui. Elle est sortie après 10 jours. Elle nie sa maladie et refuse tout soin. Notre famille a éclaté. Notre fils refuse de voir sa mère malade. Quel médiateur ?

Vous pouvez nous contacter au service écoute famille au 01 42 63 03 03.

 

En savoir plus : dossiers et contacts utiles

Dossier sur Bonjour-docteur.com :

Dans le forum :

Ailleurs sur le web :